Portrait de Christophe Deprez
Mise à l'honneur des nouveaux chargés de cours 2021-2022
Chargé de cours dans le domaine du Droit international public en lien avec la protection de l'individu
Pourriez-vous décrire brièvement votre parcours ?
Je suis titulaire d’un master en droit de l’ULiège, d’un master complémentaire en droit international de l’Université d’Amsterdam et d’un doctorat en droit de l’ULiège. Au fil de mon parcours, j’ai en outre étudié à l’Université de Maastricht, à l’Université de Glasgow et à l’Irish Center for Human Rights de l’Université de Galway. D’octobre 2011 à septembre 2015, j’étais aspirant du F.R.S.-FNRS. De janvier à juillet 2016, j’ai effectué un séjour de recherche postdoctoral à l’Université de Columbia.
A présent je suis chargé de cours à la Faculté de Droit, de Science politique et de Criminologie de l’Université de Liège. Je suis par ailleurs professeur invité, dans le cadre de masters spécialisés, à l’Université de Lille et à l’Université Aix-Marseille.
Je m’intéresse principalement au droit international pénal, au droit international humanitaire et au droit international des droits humains. Depuis quelques années, je pratique ces matières en qualité d’avocat au barreau de Bruxelles.
Quelle est votre conception du rôle d’un enseignant universitaire ? Comment envisagez-vous l’articulation entre l’enseignement et la recherche/la pratique clinique ?
Pour moi, les missions d’un enseignant universitaire doivent être guidées par trois principes structurants : l’exigence académique, la disponibilité de l’enseignant et l’engagement des étudiant·e·s dans leur apprentissage. Dans le cadre de mes cours, je souhaite ainsi proposer diverses formes d’activités à vocation participative, telles que des présentations orales, la rédaction d’essais ou de notes de jurisprudence, l’apprentissage sur la base de lectures individuelles, ou encore des évaluations réflexives prenant la forme d’un cas pratique complexe.
Au sein de la Faculté de Droit, de Science politique et de Criminologie, j’ai par ailleurs eu l’occasion de mettre en place et d’accompagner la participation d’étudiant·e·s à des projets en matière de protection des droits humains, tels que l’élaboration de fiches de recherche destinées à nourrir un contentieux international en matière de conditions de détention en République démocratique du Congo, ou encore l’accompagnement du dépôt d’une plainte au Comité contre la torture des Nations Unies par une personne détenue en République du Togo.
